Les logiques du mouvement social ont changé. En France, aujourd’hui, des citoyens, des témoins, des acteurs de la démocratie, des producteurs d’information, qu’ils soient journalistes ou non, se trouvent réprimés dans leur droit.
À Lille, le 12 décembre, des étudiants en journalisme ont été arrêtés pour avoir photographié des policiers. Cet événement n’est malheureusement pas isolé et tend à se normaliser (25 journalistes ont été blessés par la police lors de la journée du 5 décembre, et l’on note depuis un an un accroissement des freins à la liberté de la presse). Aujourd’hui, un rassemblement a lieu place de la République à Lille pour contester cette escalade dangereuse.
Nous tenons à réaffirmer le caractère légal et nécessaire de la diffusion des faits qui ont lieu dans l’espace public, dans lequel les forces de l’ordre représentent une institution et non une personne. Et ce, peu en importe la forme, le format et la teneur.
Informer n’est pas un délit.
Les étudiant·e·s et les responsables du Master Journalisme et médias numériques