Les M2 de la 7e promo du MJMN ont soutenu vendredi 9 avril 2021 leurs chefs-d’œuvre de fin d’études. Oui, oui, « chefs-d’œuvre », nous tenons au terme : ce sont des productions journalistiques ambitieuses, menées de bout en bout par nos étudiant·es. En duo (par défaut) ou en solo, iels définissent leur sujet et leur angle, se documentent, partent sur le terrain, écrivent, tournent, enregistrent, mettent en forme et en ligne. C’est le point d’orgue de leur formation : trois mois y sont dédiés, de janvier à mars. Et juste avant de partir en stage, à partir de la semaine prochaine, iels présentent et défendent leurs choix devant le jury du master.
Des ultras du Caire aux réfugiés afghans en France, des tatoueurs en quête de statut aux greffiers oubliés, des surfeuses marocaines aux joueurs d’esport, du grand contournement autoroutier de Strasbourg aux médias indépendants, des animaux mystérieux aux loups des Vosges, le voyage est riche… on embarque ?
Le jury était cette année présidé par Anita Hugi, réalisatrice d’œuvres interactives (Dada Data, Hanna la rouge) et directrice du festival de cinéma Les Journées de Soleure. Elle était épaulée par les trois responsables du suivi de ces productions : Séverine Garcia, graphiste, pour la partie graphique ; Raphaël Dardeau, tech lead de L’Équipe, pour la technique ; et Jean-François Diana, coresponsable du MJMN, pour l’éditorial. Complétaient ce quatuor les deux autres coresponsables de la formation, Angeliki Monnier et Loïc Ballarini, ainsi que Jean-Lou Lallement, JRI indépendant et enseignant associé au MJMN.